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Comme de nombreux parisiens aisés en cette fin du XIXè siècle, Hippolyte Blancard possédait une « maison de campagne » place Rabelais, construite en 1882. La propriété était constituée d’une maison de maître, une dépendance, une maison de gardien, une remise et une serre avec un jardin d’agrément. Elle a été revendue en 1921 à Pierre Victor Joseph Le Verrier.
Le saviez-vous ?
Très tardivement identifié comme étant l’œuvre d’Hippolyte Blancard, la qualité remarquable de ces platinotypes n’est pas sans rappeler l’œuvre d’un autre grand photographe de son époque, Eugène Atget. Photographe professionnel doté d’un œil artistique, qualité qui peut faire défaut à Hippolyte Blancard, les deux hommes ont ainsi photographié les mêmes lieux quelques fois sous le même angle, et pour autant sans se connaître.
Les milliers de clichés d’Hippolyte Blancard révèlent une démarche unique : réaliser des photographies documentaires, quasi-journalistiques. À l’exception des photographies de la sphère familiale, sa production est un témoignage de Meudon à la fin du XIXè siècle.
L’INFO EN +
D’autres grandes demeures bourgeoises ont été photographiées à la même époque, ces fonds sont conservés au service des archives. Ainsi, les photographies de la maison de Louis Le Corbeiller, avenue Jacqueminot dans les années 1890 ou de la propriété d’Edouard Marbeau dans les années 1870 rue de l’Orphelinat sont à replacer dans ce contexte historique.